La clinique

C’est d’abord en Egypte que nous trouvons trace du 1er traitement chirurgical, dans un ancien traité médical nommé « Ebbers papyrus ».

Les premières expérimentations de l’ère moderne se sont effectuées au XIXème siècle. Le Dr Carl Unger, médecin allemand, expérimente sur lui-même, avec son équipe, une auto-greffe de cheveux en les réimplantant sur son bras. Le résultat s’avère positif.

La première transplantation capillaire est réalisée par une équipe médicale japonaise selon la technique des « punchs ». Malheureusement, cette découverte intervient à l’aube de la seconde guerre mondiale. Cette technique ne connait pas le développement escompté.

Le père de la greffe de cheveux moderne est le Dr Norman Orentreich, médecin New Yorkais. Sa théorie est la suivante : Lorsque des cheveux sont déplacés avec leur racine vivante d’une zone chevelue vers une zone glabre, les cheveux se développent normalement ; les cheveux gardent les propriétés de la zone donneuse et ne prennent pas les caractéristiques de la zone de réimplantation. Ainsi les cheveux ne tombent pas une fois réimplantés. Cette publication est révolutionnaire…..

Le Dr Bobby Limmer introduit la notion « d’unité folliculaire ». Les cheveux ne poussent pas de manière isolée mais en groupe de 1 à 4 cheveux par unités folliculaires. Ce pionnier de la transplantation capillaire va développer l’utilisation de microscopes pour la découpe des greffons : Cela permet de ne plus les détériorer comme avant, et de procéder à des incisions plus précises.Avec un nombre de greffons implantés plus important et un résultat esthétique de meilleure qualité, cette découverte trouvera un écho très favorable auprès des patients et de la communauté médicale qui développera le procédé de FUE (Full Unit Extraction) : Extraction d’unités folliculaires une à une.

La FUE se démocratise après la conférence du ISHRS à New York (The International Society of Hair Restoration Surgery). En effet, les études en la matière sont probantes ; la FUE permet de traiter l’alopécie sans cicatrice. L’évolution technique permet de prélever de plus en plus de greffons avec des tailles de punch réduites. Les résultats sont de plus en plus esthétiques.

Restoration Robotics, société américaine, met au point et commercialise le robot Artas en 2012 aux USA et fin 2013 en Europe. C’est une révolution en matière de FUE : l’assistance robotique de la greffe de cheveux n’a cessé de s’améliorer depuis cette date.

Le centre médical du cheveu CMVH s’est spécialisé dans la méthode FUE en proposant au patient la FUE par assistance robotique avec la procédure ARTAS®. L’évolution technologique robotique permet d’améliorer la qualité et la rapidité du prélèvement des greffons. Nos procédures sont assistées par le robot ARTAS ou pas en fonction du cas particulier de chaque patient.Nous sommes actuellement équipé de la version ARTAS 9X, mise à jour de dernière génération du robot ARTAS. Celle-ci offre un degré de performance exceptionnelle en terme de précision et d’optimisation des prélèvements.